C'est un tout petit monde Ou s'abritent nos saisons Petite boule ronde Sous les ailes d'un avion Et partout des gens qui dansent Pour oublier un instant
J'ai laisse Dans mon retroviseur Loin Au milieu d'un decor Des images Impressions et couleurs Et des flashes et des cris qui s'emmelent Et me collent
Puisque l'ombre gagne Puisqu'il n'est pas de montagne Au-dela des vents, plus haute que les marches de l'oubli Puisqu'il faut apprendre A defaut de le
C'est pas moi qui vous ferai des plans De loup-garou, de grand mechant S'il faut se battre pour qu'ca vous plaise Malaise J'vous aimerai pas dans la sueur
Six planetes en plus de notre Terre Six continents dans cinq oceans Douze mois pour une annees entiere Cinq milliards de gens et tellement d'absents Huit
Faudrai que j'me cloture Faudrai que j'coupe du bois Que j'me mette en costume Et que je marche plus droit Faudrai que j'devienne plus sage Que j'sois
Qu'elle aime aussi ses inquietudes C'est une qualite que j'ai Sans fausse modestie aucune Une que je voudrais qu'elle ait Qu'elle me ressemble en solitude
Il me restera de la lumiere Il me restera de l'eau, du vent Des reveries sucrees, d'autres ameres Et le mal au c?ur de temps en temps Il me restera des
Il y a Du thym, de la bruyere Et des bois de pin Rien de bien malin Il y a Des ruisseaux, des clairieres Pas de quoi en faire Un plat de ce coin Il y
Mon doudou, mon cheri Mon amour Mon amant, mon mari Mon toujours Des mots si doux Mais qui m'effraient parfois Je ne t'appartiens pas Des mots si chauds
Oublier d'ou je viens, ma memoire et les miens Non, non, non, non, non Endosser pour faire bien les nouveaux lieux communs Non, non, non, non, non Penser
Minuit se leve en haut des tours Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd La nuit camoufle pour quelques heures La zone sale et les epaves
Petite fille de novembre Si blanche dans la nuit de cendre Trouble adolescente en sursis Comme un phare en mon amnesie D'autres desirs et d'autres lois
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'acheve La plainte douloureuse d'un chien qui aboie Le silence inquietant qui precede les reves Quand le monde disparu
Il suffira d'un signe, un matin Un matin tout tranquille et serein Quelque chose d'infime, c'est certain C'est ecrit dans nos livres, en latin Dechirees
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours A cote de sa mere et la famille autour Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour
Elle attend que le monde change Elle attend que change les temps Elle attend que ce monde etrange Se perde et que tournent les vents Inexorablement, elle
Elle met du vieux pain sur son balcon Pour attirer les moineaux, les pigeons Elle vit sa vie par procuration Devant son poste de television Levee sans