Avec le pampre de la vigne Un bout de cotillon lui fis Mais la belle etait si petite Qu'une seule feuille a suffi Elle me tendit ses bras, ses levres
La petite Marguerite Est tombee Singuliere Du breviaire De l'abbe Trois petales De scandale Sur l'autel Indiscrete Paquerette D'ou vient-ell' Dans l
Chez Jeanne, la Jeanne Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu On pourrait l'appeler l'auberge de Bon Dieu S'il n'en existait deja une La derniere
A l'heure du berger Au mepris du danger J'prendrai la passerelle Pour rejoindre ma belle A l'heure du berger Au mepris du danger Et nul n'y pourra rien
Elle n'a pas encor de plumes La flech' qui doit percer son flanc Et dans son c?ur rien ne s'allume Quand elle cede a ses galants Elle se rit bien des
Depuis que l'homme ecrit l'Histoire Depuis qu'il bataille a c?ur joie Entre mille et une guerr' notoires Si j'etais t'nu de faire un choix A l'encontre
Moi, mes amours d'antan c'etait de la grisette Margot, la blanche caille, et Fanchon, la cousette... Pas la moindre noblesse, excusez-moi du peu, C'etaient
l'attends sans frayeur Je n'tiens plus a la vie, je cherche un fossoyeur Qu'aurait un' tombe a vendre a n'importe quel prix J'ai surpris ma maitresse au bras
Si le Bon Dieu l'avait voulu - lanturette, lanturlu, - j'aurais connu la Cleopatre, et je t'aurais pas connue. J'aurais connu la Cleopatre, et je ne t
Dans un coin pourri Du pauvre Paris, Sur un' place, L'est un vieux bistrot Tenu pas un gros Degueulasse. Si t'as le bec fin, S'il te faut du vin D' premier
Bien que ces vaches de bourgeois {x2} Les appell'nt des filles de joie {x2} C'est pas tous les jours qu'ell's rigolent Parole, parole C'est pas tous les
C'est pas seulement a Paris Que le crime fleurit Nous, au village, aussi, l'on a De beaux assassinats Il avait la tete chenue Et le c?ur ingenu Il eut
Ma mie, de grace, ne mettons Pas sous la gorge a Cupidon Sa propre fleche Tant d'amoureux l'ont essaye Qui, de leur bonheur, ont paye Ce sacrilege...
Tous les c?urs se rallient a sa blanche cornette, Si le chretien succombe a son charme insidieux, Le paien le plus sur, l'athe' le plus honnete Se laisseraient
reconnaitra le sien ! Passe-les tous par tes armes, Passe-les tous par tes charmes, Jusqu'a c' que l'un d'eux, les bras en croix, Tourne de l'?il dans tes bras
Cette gerbe est pour vous Manon des jours heureux, Pour vous cette autre, eh ! oui, Jeanne des soirs troublants. Plus souple vers l'azur et dechire des
moindre coup de Trafalgar C'est l'amitie qui prenait l'quart C'est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nord Et quand ils etaient en detresse Qu'leurs bras
Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'a mon age Vous ne vaudrez gueres mieux. {2x} Le temps aux plus belles choses